Jojo c’est une BD dont on ne sait pas à qui elle s’adresse, aux petits enfants ? Ou à celui qui justement sommeille en nous tous ? Une BD amusante pleine de tendresse, de nostalgie qui relate la vie quotidienne de Jojo, un petit garçon qui vit chez sa grand-mère, et de ses amis (Gros Louis, Violaine…).
Cette histoire (Mamy blues) est particulièrement touchante car la mamy ne va pas bien. Problème physique lié à l’âge ou perte de l’envie de vivre ? Et elle est encore plus émouvante qu’en même temps, André Geerts était atteint d’un cancer qui aura sa peau avant la publication de l’album. Il décède le 27 juillet 2010 et c’est Alain Mauricet et Renaud Collin qui ont dessiné les deux planches restantes.
Depuis quelque temps, Mamy ne va pas très bien. Elle se désintéresse de tout, regarde la télé l’après-midi et ne crie même plus sur Jojo quand il fait une bêtise.
Elle fait même un malaise.
Cela inquiète son fils qui l’emmène faire un check-up à la clinique du docteur Plasma.
Dans la salle d’attente, Jojo découvre, dans un magazine féminin, un concours pour gagner une croisière sur un paquebot cinq étoiles. Il décide d’y participer.
Alors que Mamy attend, sans impatience, les résultats de ses analyses, elle reçoit un coup de fil : c’est Jojo qui a gagné la croisière ! Mamy, Jojo et Gros-Louis embarquent donc à Marseille pour une croisière de rêve.
Mamy très déprimée, qui arrivera à se confier à un passager bienveillant, et un Gros-Louis qui a un terrible mal de mer.
Jojo va quand même trouver le moyen de profiter de ce voyage magnifique et se faire une petite copine, Mado, beaucoup moins naïve que lui et un peu cruelle.
Entre le souvenir de son défunt mari pour Mamy et la découverte des premiers émois amoureux pour Jojo, la croisière va être une expérience inoubliable pour ses passagers.
Jojo, Mamy Blues, André Geerts, scénario de Sergio Salma, Dupuis , 2010