Un géologue arrive sur une île aride, triste occupée par des chasseurs de baleines, toujours partis et ne revenant pas tout le temps (d’où l’inquiétude et la tristesse des îliens).
Ce géologue, Milander Dean, est lui-même très triste, nostalgique et plein de regrets. Il a perdu son fils, sa femme l’a quitté. Il recherche la solitude pour ressasser son malheur.
Mais sur l’île on cherche à préserver le plus longtemps possible le bonheur de vivre chez les enfants. Elianor , une enfant qui incarne la joie de vivre, est donc à l’opposé de Milander Dean. Il a du mal à supporter son insouciance, sa vision magique de la réalité.
La petite fille arrivera-t-elle à contaminer l’homme taciturne, ou l’inverse ?
Mais la vie n’est en effet pas facile, pas tout le temps facile, et pourtant on y découvre que sourire change tout.
J’ai aimé ce conte très sensible, superbement bien dessiné aux ambiances colorées vraiment extra. Allez, on sourit maintenant !
L’île sans sourire, Enrique Fernandez, Glénat, 2009