« Il faut beaucoup de force de caractère pour s’excuser rapidement de tout son cœur plutôt que de tout son mépris ».Mais Takéo Doï explique qu’en japonais, les excuses “ne finissent jamais” (sumimasen : “je n’en finirai jamais de vous en être redevable”), d’où leur valeur : elles ne closent pas le débat, et n’effacent en rien la faute : elles marquent au contraire la prise de conscience de la faute par le coupable de cette faute.
Luc Élias-Kawada
(Takéo Doï – Le jeu de l’indulgence, 1988)
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