Le 22 mars dernier, annonçait le journal catalan Arai, la commission de l’économie et des finances du conseil municipal de la ville a déclaré Barcelone « amie de la culture végétarienne et végétalienne ».
Cette décision s’assortit de l’adoption du « Lundi sans viande », une initiative québécoise adoptée déjà par plusieurs pays (les États-Unis, notamment avec Los Angeles qui promeut le lundi sans Viande depuis novembre 2012, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Brésil, la Finlande, la France, la Belgique — pour eux, c’est le jeudi sans viande — et Taïwan). La motivation principale affichée diffère d’un pays à l’autre: respect de Péthique animale, Volonté de minimiser l’empreinte écologique ou lutte contre l’obésité.
En France, l’avancée du courant végétarien se traduit jusque dans le patrimoine culinaire et gastronomique. En effet, les très reconnus Alain Ducasse, Joël Rebuchon ou encore Christophe Moret travaillent depuis plusieurs années sur une nouvelle approche végétarienne de leur cuisine.
Malgré tout, du fait de l’augmentation de la consommation de viande dans les pays en développement et de l’explosion démographique planétaire, la production mondiale de viande s’est accrue d’environ 20 % ces dix dernières années, tirée par la volaille et la viande porcine. Sur la décennie à venir, elle augmentera plus lentement, mais elle augmentera, avec son cortège d’effets néfastes et de souffrances, car la production peine à satisfaire la demande. Cette production animale était de 45 millions de tonnes ec (Mtec) en 1950 et a atteint un pic en 2012 avec 302,4 Mtec, malgré l’expansion végétarisme et du véganisme dans les pays développés
Kim-Anh Lim
EXTRAITS D’UN ARTICLE DU JOURNAL NEXUS N° 104 DE MAI JUIN 2016
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