Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer le mystere de la médiumnité, une expérience que le psychiatre Stanislav Grof qualifie de « transpersonnelle », c’est-a-dire située « au-delà du monde phénoménologique et du continuum de l’espace-temps ».
L’hypothèse « survivaliste » envisage que quelque chose de l’être humain (âme, esprit) survivrait a sa mort clinique et serait en mesure d’entrer en contact avec un médium.
Les partisans de l’hypothèse psi objectent aux survivalistes que rien ne prouve que la mort est le début d’une autre vie, dans l’au-dela : le médium utiliserait en fait ses capacités psi (télépathie, clairvoyance, précognition, rétrocognition) pour consulter 1e futur, le passé et l’esprit des proches, afin de délivrer des informations sur une personne décédée. Notons toutefois que les expériences de Julie Beischel permettent d’exclure les explications liées a la télépathie, mais aussi a la précognition puisque 1e médium ne connaît jamais les résultats de l’expérience ; il ne peut donc pas aller chercher les informations dans le futur.
Une troisième hypothèse envisage que l’univers tout entier baignerait dans un flot d’informations, sorte de mémoire universelle qui contiendrait le passé, le présent et le futur. Cette thèse d’une mémoire akashique, théorisée 11 y a une centaine d’années par les théosophes, a été reprise par le philosophe Ervin Laszlo, ancien directeur de recherche a l’ONU, qui l’appelle « champ akashique ». C’est la, et non auprès des morts, que les médiums iraient chercher les informations.
Extrait d’un article de Samuel Soquet in L’Inexploré n°29 (2016)
Lavoisier : « Rien ne se crée, rien ne se perd. Rien ne naît, rien ne meurt. »
Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».
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