Il s’agit de cultiver un profond sentiment de bienveillance à l’égard du monde, dans le cœur. Cela ne demande ni un effort mental gigantesque, ni un bouleversement philosophique, ni une concentration digne des plus grands yogis. Il s’agit d’abandonner, pendant un temps, une seconde, une minute, une demi-heure, qu’importe, le jugement sur les autres. Il s’agit de dépasser ses peurs un instant, ses peurs d’être soi-même jugé, condamné, diminué. Tout cela peut-être obtenu par une pratique assidue de la méditation. Mais d’une manière simple et instantanée cela peut être obtenu par le sourire.
Sourire, c’est accepter, même inconsciemment, de lâcher-prise à toutes nos peurs, toutes nos attentes. On peut simplement sourire à une personne, mais c’est encore limiter ce lâcher-prise. Sourire, à l’instant, qui que ce soit qui se présente, ou pas. Sourire à la vie, quelle qu’elle soit. Pendant un temps. Quel qu’il fût. Ce qui est merveilleux c’est que sourire apporte une détente qui va entretenir naturellement ce même sourire et en même temps s’ouvrir à la vie, aux autres. On devient accessible aux autres et en même temps on comprend que les autres sont dans une souffrance qui les fait agir de manières souvent inconsidérées et en même temps cela apaise leur souffrance un tant soit peu, suffisamment pour leur permettre d’envisager d’agir autrement. Tout ceci en un instant, aussi fugace soit-il, sans intervention du mental.
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