J’ai des ailes à mes sabots : Ensemble, c’est tout

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Dans l’acte même de se connecter avec autrui, même au plan le plus superficiel, nous sommes impliqués dans une relation de la plus haute intimité.

Observer quelqu’un c’est immédiatement intérioriser son point de vue. Ce qui veut dire que l’acte même d’observer une autre personne nous engage dans un lien dans lequel nous, le sujet, fusionnons avec notre objet.
Les mêmes neurones s’enclenchent (on dit « déchargent ») dans notre tête, que nous sentions le toucher de quelque chose sur nos jambes ou que nous observions quelque chose qui touche les jambes de quelqu’un d’autre.
Si vous étiez capable de rentrer dans votre tête et d’observer votre cerveau et votre système nerveux dans l’acte d’entrer en relation avec quelqu’un d’autre, vous auriez du mal à comprendre quelles instructions dépendent de vous et quelles instructions appartiennent à l’autre personne.
C’est probablement ainsi que nous avons l’intuition de la vie intérieure d’une personne et que nous éprouvons de l’empathie avec les acteurs d’un film. Quand nous disons à quelqu’un « je ressens ta peine », c’est en fait vrai.
Plus nous nous familiarisons avec les actions que nous observons, plus nos neurones miroirs déchargent.
Depuis le moment de sa naissance, le cerveau humain est un imitateur infatigable. La première impulsion de notre cerveau est de fusionner avec celui de notre mère. Le neurologue américain Allan Shore, pense que le système neuronal d’un bébé apprend à partir du cerveau de sa mère, qui agit comme une sorte de modèle d’ondes cérébrales.
Quand deux personnes font des choses ensemble dans un même but, les signaux électriques dans leurs cerveaux se synchronisent rapidement.
Le lien quantique

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