Un portrait (non exaustif) de ce qu’on appelle « la mouvance autonome » (ne pourrait-on sans craindre de paraître grossier 😉 parler des mouvements anarchistes au sens politique du terme ?). Ici sont englobés le MLF ou les mouvements de chômeurs des années 80 et 90, les précaires et la mobilisation contre un projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Grâce à la multiplication des foyers de lutte et des expériences de vie en dehors de toutes structures, ces tentatives éparses d’organisation sans hiérarchie constituent une composante du paysage politique et social. Toutes ces actions, aussi différentes soient-elles, se confondent avec des modes de vie et s’inscrivent dans l’autonomie des luttes : s’organiser sans leader ni parti.