Le Colonel Desgrée du Lou commandait le 65ème régiment d’infanterie de Nantes pendant la Première Guerre mondiale. Il est tué en 1915 lors d’une attaque en Champagne pouilleuse à l’emplacement de l’actuel camp militaire de Suippes.
Le Colonel Desgrée du Lou commandait le 65ème régiment d’infanterie de Nantes pendant la Première Guerre mondiale. Il est tué en 1915 lors d’une attaque en Champagne pouilleuse à l’emplacement de l’actuel camp militaire de Suippes.
Sa mort est décrite assez « héroïque » par son ordonnance. Il serait monté à l’assaut, le drapeau à la main en criant « En avant et pour la France ». Il est tué en franchissant les lignes allemandes qui venaient d’être prises. C’est l’état-major allemand qui l’enterrera transmettant papiers et décorations à l’autorité française. On se fait une « guerre-boucherie », on en reste pas moins entre gentilshommes de fortune (comme dirait Hugo Pratt). Un sergent a pris la photo du colonel dans sa dernière charge, le drapeau à la main, devenant un symbole du courage français.
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Il faisait partie d’une vieille bretonne, noble d’extraction chevaleresque. Sa filiation noble attestée remonte à 1385. Elle compte notamment des illustrations dans le domaine militaire, avec six colonels, deux capitaines de vaisseau et un amiral, et dans le domaine de la presse régionale, avec les fondateurs de L’Ouest-Éclair et de Ouest-France. Leurs armes (écus) : d’azur à la fasce d’hermines accompagnée de trois étoiles d’argent.
Leur devise est Semper Fidelis : « Toujours fidèle ». Cest aussi la devise du corps des Marines des États-Unis, et aussi de nombreux corps d’armées.
Il y a dans cette rue aussi la maison des Franciscains avec une vingtaine de « frères », dont la plupart à la retraite.