On parle beaucoup dans le Véhicule de la Grandeur (Mahayana) du bouddhisme des moyens habiles. Ce sont des méthodes créatives pour prendre soin de tous les êtres vivants en tenant compte de leur contexte de vie, de leur histoire, de ce qu’ils sont.
Toute situation est bonne pour cela. Vimalakirti est un laïc du temps du Bouddha qui était passé maître en la matière.
On dit même qu’il se fit passer pour malade afin qu’on lui rende visite et qu’il profite de cette rencontre pour enseigner les méthodes pour faire cesser la souffrance de ceux qu’il recevait.
C’est cette créativité au service du don et de la générosité qui caractérise le bodhisattva, lui qui a pris les quatre grands vœux. C’est ce souffle qui anime la vie du bodhisattva et que l’on peut nommer la « Pensée d’éveil » (bodhichitta).
« Bienveillants amis, celui qui veut gagner un corps de bouddha pour guérir les maladies de tous les êtres devrait engendrer l’esprit de l’insurpassable Éveil authentique et parfait ».
Soûtra de la Liberté inconcevable (Les enseignements de Vimalakirti). Fayard, 2000. Traduit du Chinois par Patrick Carré
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