On peut s’oublier et oublier ses soucis en menant des activités d’une manière intense. On peut s’oublier par et dans le travail, par et dans le jeu etc…
Mais le Dharma nous pousse au contraire à nous connaître nous-même, se connaître, se découvrir, VOIR ses fonctionnements, constater par nous-même notre façon de fuir certains évènements ou au contraire de plonger dans un type de relations.
C’est quand nous aurons suffisamment été capable de commencer à accepter ce que nous sommes dans le monde que nous pourrons nous oublier nous-même. S’oublier n’est plus alors une fuite, mais une ouverture. Ce n’est pas nier une existence mais au contraire s’ouvrir à toutes les existences.
Tokuda rapproche cela d’une parabole de Maître Eckhart, qui parle d’un homme noble qui s’en alla et revint dans son pays plus noble qu’avant. Il s’agit d’une histoire biblique. Maître Eckhart l’interprète ainsi : originellement notre nature est pure et noble, pourtant il nous faut sortir de nous-même et dépasser notre propre soi.
En sautant par dessus notre vie egotique nous nous ouvrons à la VIE, UNE, être UN.
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